Céramique scandinave. Vase miniature modèle SVA de Carl Harry Stalhane pour Rorstrand. Modèle SVA. Glaçure fourrure de lièvre gris bleu. Estampillé, signé.
Cet effet de dégradés de glacis qu’on retrouve aussi chez Nylund, Lindberg et d’autres tire son nom d’une analogie avec le poil du lièvre. Pour l’obtenir,
on superpose des pigments colorés de compositions variées, qui réagissent diversement à la cuisson, et glissent plus ou moins loin sur la panse du vase. Cette technique existait déjà en Chine sous les Song (960-1279).
Année | 1960's |
État | Parfait |
Dimensions | Hauteur : 11 cm. Ø : 5 cm. |
Matière | Céramique |
Style | Classique Vintage |
Origine | Suède |
Fournisseur | Rörstrand |
Carl Harry Stalhane
Carl-Harry Stalhane
Suède(1920-1990)
Céramiste suédois.
Après avoir suivit une formation de peintre et de sculpteur, Carl-Harry Stalhane entre à l'usine Rörstrand en 1939. Ses premières missions sont de peindre la terre cuite, sous la direction du peintre expressionniste Isaac Grünewald.
Pour récompenser les résultats de cette collaboration, Carl-Harry Stålhane est invité à une exposition au Musée national suédois avec son professeur Gunnar Nylund, à l’époque leader créatif de l'usine Rörstrand.
À la fin des années 1940, il attire l'attention internationale grâce à la forme caractéristiques de ses créations : formes élancées, symétriques, en monochrome, avec une glaçure mat, inspirées par les anciennes céramiques de la dynastie Song. Stålhane succède à Gunnar Nylund en tant que directeur artistique et concepteur en chef de Rörstrand.
Au début des années 1960, Stålhane est attiré vers de grandes formes plus robustes et émaillées. Il expérimente les différentes argiles qui se trouvent dans le riche sol de l'environnement Rörstrand. Pour Stålhane qui cherche constamment de nouveaux défis, les matériaux et minéraux sont une source d'inspiration.
En 1973, Stalhane arrête sa longue et productive carrière artistique chez Rörstrand, pour ouvrir son propre studio, «Designhuset », avec l'aide de son meilleur ouvrier, Kent Ericsson. Il poursuivit son développement artistique en céramique et se tourne vers la chine et le japon qui l’ont toujours fasciné.